15 octobre 2013
Blog en construction
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15 octobre 2013
Manifestation contre la contre-réforme des retraites
Aujourd'hui le boulevard de la République a retenti des slogans contre la contre-réforme des retraites Hollande-Ayrault-Duflot. Nous étions moins nombreux que le 10 septembre. Il faut dire que depuis, rien ne s'est fait pour avoir une forte mobilisation. Si on y ajoute la résignation des gens devant l'intransigeance du gouvernement, cette diminution s'explique. On avait pu le constater lors des assises citoyennes sur les retraites qui se sont dernièrement tenues à La Seyne. Les salariés fraichement licenciés de Babou étaient en tête du cortège. Il y avait aussi les salariés de DCNS et de l'hôpital.
14 octobre 2013
Contrat de baie n°2 sur Toulon
Le nouveau contrat de baie de la rade de Toulon a été signé le 11 octobre par 46 signataires. Il couvrira la période 2013-2018. Il prolonge le contrat de baie signé en 2002 qui avait vu le jour grâce à l'opiniâtreté des associations notamment le Comité de baie du Lazaret et la Fédération MART.
Ce contrat de baie va donc s'articuler autour de quatre enjeux principaux : l'amélioration de la qualité des eaux, la gestion durable des ressources et des milieux pour le maintien des usages, l'amélioration du fonctionnement naturel des écosystèmes aquatiques et le maintien d'une animation par les acteurs du secteur. Ce contrat porte maintenant sur 15km2.
Si l'on ne peut que se féliciter de sa signature, on peut aussi faire quelques remarques. Tout d'abord, il ne reprend pas certaines actions prévues dans le premier contrat de baie comme par exemple le deuxième tunnel du pont de la Clue pour l'Eygoutier ou une étude générale du Las. Ensuite, il n'est pas certain qu'il permette une meilleure connaissance des fonctionnements hydrauliques et hydrologiques des bassins versants. Cela peut malheureusement avoir des conséquences désastreuses en cas de fortes pluies et d'inondations. Ces impasses sont dues au choix des plusieurs municipalités de travailler à partir des bassins versants. TPM aurait pu avoir la compétence du contrat de baie et favoriser ainsi une vue d'ensemble et des actions plus cohérentes sur tout son territoire.
9 octobre 2013
Elections cantonales à Brignoles
Ce 6 octobre, le candidat du FN est arrivé en tête aux élections cantonales avec près de 40% des suffrages exprimés. Le candidat du PC-PS et la candidate d'EELV ont été éliminés. Le candidat de l'UMP a été repêché. Le fait marquant est bien le niveau élevé de l'abstention qui dépasse les 65%.
Contrairement à ce que laisse penser les chiffres, la victoire du FN est toute relative. Si on compare les résultats du 25 juin 2012 et du 6 octobre 2013, le candidat du front national est passé de 13,09 % des inscrits à 13,11 %. Ce n'est donc pas le raz de marée que les titres des quotidiens locaux et nationaux suggèrent plus ou moins. Ce n'est même pas un clapotis !
Cependant, ce résultat est très inquiétant et peut s'expliquer par plusieurs raisons. Tout d'abord des divisions à droite et au sein de la majorité gouvernementale. D'autre part une alliance dès le premier tour entre le PC et le PS national, le PS local ayant lui choisi d'appuyer, semble-t-il, le candidat EELV. Cette alliance, dès le premier tour, entre un PC qui dénonce la politique d'austérité menée par le gouvernement Hollande et un PS national qui soutient cette politique, a privé de candidat les électeurs de gauche qui refusent la politique néo-libérale du gouvernement Ayrault-Duflot. Et enfin au sein même du FdG, un nouveau candidat imposé par le PC sans concertation avec ses partenaires.
Les Brignolais, lassés de la politique menée au niveau national depuis plus de dix ans, n'ont pas voté pour les candidats de cette politique. Mais ils n'ont pas considéré pour autant que le Front national représentait une alternative. Quant au peuple de gauche, opposé à une politique de régression sociale et sans perspective écologiste sérieuse, il a choisi l'abstention car aucun candidat ne pouvait le représenter. La candidate d'EELV a quant à elle quasiment retrouvé ces électeurs et électrices.
Le Front de gauche ne représente ni localement ni nationalement une alternative de gauche. Les résultats des élections partielles qui ont eu lieu ces derniers mois ne font que le confirmer. Alors une candidature PC-PS n'aide certainement pas le FdG à paraître comme une alternative de gauche. Son discours et ses alliances électorales doivent paraître incompréhensibles voire politiciennes pour nombre d'électeurs de gauche. Il est urgent que le FdG choisisse une politique cohérente car si le FN fait son lit de la politique menée par le gouvernement, il le fait aussi, mais pas seulement, de l'incohérence des choix électoraux du FdG.
4 octobre 2013
Victoire tragique à Brignoles
Le parti de la Haine a donc remporté l'élection cantonale de Brignoles. Malgré une appel au Front Républicain des partis communistes et socialistes tant locaux que nationaux, l'abstention aura encore été forte. Elle représente plus de la moitié des inscrits. Elle est alimentée par la désespérance d'hommes et de femmes de gauche privés dès le premier tour d'un candidat de gauche alternatif à la politique libérale et répressive du gouvernement Hollande-Ayrault-Duflot.
Le parti socialiste reste droit dans ses bottes. Il ne remet pas en cause sa politique. Ses députés vont continuer à voter la contre-réforme des retraites examinée à l'heure actuelle par l' Assemblée Nationale. Le Ministre de l'Intérieur continuera sa politique répressive à l'égard des Roms sans se préoccuper de leur devenir. Elle continuera à alimenter le rejet des autres dont notre région est malheureusement une vitrine. D'Afrique du Sud, Hollande ne se contente-t-il pas de dire qu'il faut des résultats et que ceux-ci vont venir. Moscovici voit un début de reprise mais un manque de confiance. Normal, les Françaises et les Français voient leur pouvoir d'achat reculer alors que le patronat est choyé et se voit attribuer des cadeaux financés par leurs impôts.
Le Front de Gauche ne représente pas aux yeux des Françaises et des Français une alternative crédible. Les élections partielles de ces derniers mois sont là pour en attester. Même le peuple de gauche ne le perçoit pas majoritairement comme l'alternative de gauche qui va arrêter cette descente aux enfers. Il faut dire qu'entre les querelles de ses dirigeants nationaux, colportées avec délectation par la presse, et une ligne politique qui manque de clarté avec l'approche des municipales et des positionnements qui vont de l'alliance avec le PS à l'autonomie dès le premier tour, il y a de quoi créer de la confusion et de la désespérance.
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