Victoire tragique à Brignoles

       Le parti de la Haine a donc remporté l'élection cantonale de Brignoles. Malgré une appel au Front Républicain des partis communistes et socialistes tant locaux que nationaux, l'abstention aura encore été forte. Elle représente  plus de la moitié des inscrits. Elle est alimentée par la désespérance d'hommes et de femmes de gauche privés dès le premier tour d'un candidat de gauche alternatif à la politique libérale et répressive du gouvernement Hollande-Ayrault-Duflot.

        Le parti socialiste reste droit dans ses bottes. Il ne remet pas en cause sa politique. Ses députés vont continuer à voter la contre-réforme des retraites examinée à l'heure actuelle par l' Assemblée Nationale. Le Ministre de l'Intérieur continuera sa politique répressive à l'égard des Roms sans se préoccuper de leur devenir. Elle continuera à alimenter le rejet des autres dont notre région est malheureusement une vitrine. D'Afrique du Sud, Hollande ne se contente-t-il pas de dire qu'il faut des résultats et que ceux-ci vont venir. Moscovici voit un début de reprise mais un manque de confiance. Normal, les Françaises et les Français voient leur pouvoir d'achat reculer alors que le patronat est choyé et se voit attribuer des cadeaux financés par leurs impôts.

       Le Front de Gauche ne représente pas aux yeux des Françaises et des Français une alternative crédible. Les élections partielles de ces derniers mois sont là pour en attester. Même le peuple de gauche ne le perçoit pas majoritairement comme l'alternative de gauche qui va arrêter cette descente aux enfers. Il faut dire qu'entre les querelles de ses dirigeants nationaux, colportées avec délectation par la presse, et une ligne politique qui manque de clarté avec l'approche des municipales et  des positionnements qui vont de l'alliance avec le PS à l'autonomie dès le premier tour, il y a de quoi créer de la confusion et de la désespérance.